La valse des escarpins
Au bureau, les nanas sont (presque) toutes perchées sur des escarpins et autres talons aiguilles d'une hauteur démesurée. Escarpins implacablement cirés jusqu'aux gros orteils, il va sans dire. Après quelques semaines d'observations, il ne pouvait plus s'agir de hasards mais bien d'une règle générale de base qui me laissait quand même un peu circonspecte ...
En effet, dans le métro, sur les vélos et dans ma rue, en partant au boulot, pas le moindre clac-clac tabernacle! pas la moindre petite trace de talons à l'horizon ... une enquête s'imposait.
C'est en arrivant un peu plus tôt que d'habitude et en me postant près de l'entrée du bureau et à proximité des toilettes que j'ai pu observer le stratagème des business women de Montréal...
Car, NON, les québécoises ne gagneraient pas forcément la fameuse course en talons parisienne (http://blog.sarenza.com/index.php/2009/11/25/retour-sur-la-course-en-escarpins-2009/),
elles ne disposent pas non plus d'un équilibre à faire tomber par terre un flamand rose ni de gènes de poupées barbies avec les pieds déjà en position "talons-hauts" à la naissance, non.
En fait, celles-ci arrivent en baskets, gougounes (ie tongs en québecois) ou même bottes en caoutchouc par temps de pluie, armées d'un petit sac discret dans lequel se trouvent les escarpins sacrés qui n'ont peut-être encore jamais foulé le bitume de leurs quartiers !
Libellés : The office
4 commentaires:
Très bien écrit cet article François !
quelles copieuses ces canadiennes, elles font tout comme les new yorkaises!...
Et elles en font quoi de leurs bottes? ça tient dans le sac des escarpins ou elles les gardent à la main? Parce que si elles les tiennent à la main tu aurais pu te douter de quelque chose :)
Elles les cachent insidieusement sous leur bureau ...
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