samedi 27 novembre 2010

YMCA

Chaque Canadien qui se respecte a un abonnement au Gym (prononcer Djim). Le Gym est bien plus qu'un endroit pour faire du sport, le Gym est un facteur d'intégration sociale. Tu vas au Gym avec tes collègues entre midi et deux, après le boulot et même parfois le samedi matin.
Même si au départ, nous étions un peu circonspects vis-à-vis du Gym, il faut bien admettre que par -20 si on veut faire un peu de sport (en plus de la construction d'igloos, du patin à glace et du ski de fond sur le Mont-Royal), aller au Gym est une alternative finalement assez satisfaisante.
http://www.penelope-jolicoeur.com/
Un détail, notre Gym s'appelle le YMCA ce qui n'enlève aucunement le côté toutouyoutou à cette nouvelle activité mais bon, on assume.

Ah, et visiblement, le Gym est aussi un lieu de drague assez réputé, si bien qu'à la fin de mon squash, une jeune fille éplorée (ou presque) nous a demandé, à mon collègue et moi, si on ne voulait pas en faire un avec elle car elle était toute seule .... J'ai bien entendu laissé ma place à mon collègue.

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vendredi 19 novembre 2010

On va luncher ?

Une pratique courante, que nous essayons d'éviter le plus possible, est : ''luncher devant son ordi''. En général, ça se passe comme ça : un collègue te demande si tu as faim et devant une réponse positive (assortie de quelques gargouillements d'estomac), vous voilà partis dans le Food Court au sous-sol de votre building pour trouver de quoi vous nourrir parmi le choix infini de fast food : indiens, chinois, italiens, mexicains, français ; de salades, sandwichs, pita, pizzas, plats chauds en tout genre (je vous laisse imaginer le mélange d'odeurs qu'il y règne). Mais une fois, le lunch choisi, pas question de s'assoir au Food Court, ton sandwich est destiné à être dégusté devant ton ordinateur en regardant au choix : facebook/les résultats du dernier match de hockey/en continuant à travailler. Si bien que très rapidement ta souris et ton clavier d'ordinateur se retrouvent recouverts d'une fine couche de gras, D’autant plus qu’on peut, à tout moment, venir t'interrompre pour te demander un truc (en général pile au moment où tu avais un peu surestimé la taille de ta bouche et qu'un morceau de féta est en train de dégouliner sur ta main ...).
Bref, c’est à n’y rien comprendre mais je crois que le pire c’est quand une gang de grands gars à lunettes s’est décidée à aller prendre à manger un Poulet Frites et que ton bureau se retrouve plongé dans une odeur de frites refroidies … mais ça n’a l’air de gêner personne …What ever

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mardi 16 novembre 2010

New-York , New-York ou le parcours du combattant

La proximité géographique de New-York et Montréal n'en fait pas moins une destination difficile d'accès. Pour un week-end, inutile de songer à prendre un bus (compter 10 heures de trajet aller) ni un train (au même prix que l'avion et extrêmement long). C'est donc en avion que nous nous apprêtions à gagner New-York vendredi après-midi.
Arrivés au comptoir d'enregistrement, nous nous voyions informés qu'il est maintenant nécessaire de détenir un formulaire ESTA pour pouvoir être enregistrés. Devant nos têtes éberluées et déconfites, on nous indique un hôtel à proximité où nous pourrions aller remplir le questionnaire et le soumettre en ligne aux autorités (45 minutes, 28 dollars).
Une fois enregistrés, nous voilà partis pour les contrôles de sécurité de rigueur. Et bien figurez-vous que du beurre d'érable est considéré comme du liquide si bien que si on a dans son sac un petit pot de beurre (de plus de 100 grammes), on est prié de l'enregistrer comme bagage ou de le laisser au contrôleur des sacs .... vue la longueur de la ligne d'attente, on a choisi la deuxième solution non sans tenter de négocier (15 minutes).
Enfin, il s'agit de passer les contrôles de la frontière américaine. Mais mon passeport n'est, semble-t-il, pas lisible ... et voilà les mecs de la US army qui commencent à m'expliquer que Nicolas Sarkozy pourrait quand même se payer des passeports dignes de son nom et même que ceux des turcs et des roumains sont mieux (j'ai senti comme une pique ....). Bref, je me vois dans l'obligation de suivre l'officier qui va fouiller mon sac (quel rapport ?) tout en chantant "Aux champs Elysées" suivis de Ouh lala en tout genre quand enfin il s'arrête c'est pour me dire : "You are telling me that you are going to New-York for  2 days and you have 2 pairs of shoes in your bag ?" (15 minutes).

Ceci dit, New-York en valait définitivement le coup.

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mardi 9 novembre 2010

Contre-sens et faux amis de la vie quotidienne au resto

1) Si on te dit qu'il y a tout le temps une longue ligne devant ce resto, il ne s'agit pas d'un nouveau restaurant de fruit de mer au bord du Saint Laurent, il s'agit juste d'un restaurant à succès où on doit faire la queue dehors avant d'avoir une place à l'intérieur !
2) Si on te propose la table d'hôte au resto, il s'agit de notre menu français et non pas d'une table de privilégiés.
3) Si on te dit c'est écœurant comme c'est bon, ce plat, ce n'est pas une faute de logique de ton interlocuteur, non ici ça signifie que c'est vraiment super bon.
4) Ne t'attends pas à ce qu'on te propose une carte des vins dans de nombreux restaurants car ici le concept "Apporte ton vin" est très répandu, les restaurants préférant ne pas payer la licence obligatoire à la Société des Alcools du Québec, c'est le client qui apporte son vin !
5) Si on te dit qu'on va caller une pizza pour souper, ne commence pas à crier par la fenêtre "hého la pizza", non ici c'est le terme approprié pour dire qu'on va en commander une ....
6) Et si le pizzaiolo te propose un breuvage a téléphone, il ne se moque pas de toi, c'est le mot pour une boisson comme une bière par exemple !

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lundi 8 novembre 2010

Touche po à Céline !

Ici, ça n'est pas une blague quand un haut-dirigeant dit a-do-rer Céline Dion et aller à Las Vegas uniquement pour voir son show.
Ca n'est pas une blague non plus quand une collègue dit qu'elle aimerait bien avoir les mêmes cheveux que Céline.
J'ai même vu une personne me laisser sa place dans la file à la pharmacie parcequ'elle n'avait pas fini le magazine sur Céline et ses jumeaux proposé dans la salle d'attente (oui, ici les pharmacie ont des salles d'attente, à développer dans un futur article, tiens).

Donc, même si ça nous brûle les lèvres, les imitations de Céline tellement contente et du véritable mi-racle que sont ses jumeaux ne sont pas du tout appréciées ...

Ici, on aime Céline. Va falloir s'y faire.

mercredi 3 novembre 2010

Petites joies des ballades sur le Plateau à Halloween



Oui, c'est un mollet
sur le côté gauche de l'escalier

Epouvantails jumaux

Toiles d'araignées, citrouille et bandes jaunes
: la totale


Pas très souriante cette citrouille

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mardi 2 novembre 2010

Rosalie la citrouille

Il était une fois l'Halloween à Montréal.
Depuis quelques jours déjà, les entrées des maisons s'habillaient de citrouilles souriantes, macchabées en plastique et toiles d'araignées fluoresentes.
Nous avions décidé de faire partie du spectacle en vidant, découpant, maquillant notre jolie citrouille Rosalie et en la mettant sur les petites marches de notre entrée la veille du jour des morts ...

Le samedi soir, un drame survint. Étant malencontreusement prise pour un palet de hockey par de joyeux noctambules déguisés, Rosalie s'est faite roulée par terre, trouée la tête pour finir renversée dans le caniveau.

Malgré ces évènements fâcheux, Rosalie fut remise en place in extremis et trônait finalement joyeusement avec ses copines les bougies et un trou dans la tête le soir du 31 octobre devant notre porte.

Lorsque la nuit fut complètement tombée, des mini-princesses, des petits pères-noël et des papillons grelottants vinrent sonner à notre porte en tendant de larges sacs déjà remplis de toutes sortes de friandises (dont des chips au bacon). Nous avions prévu des sucettes fantômes et autres monstres en chocolat mais il ne nous est même pas resté un quart de bonbon à nous mettre sous la dent tant notre Rosalie amochée avait attiré de petits monstres ! Quel succès !

Rosalie profite désormais de sa retraite, compte-tenu de la difficulté de son travail, au fond du jardin où elle poursuit paisiblement sa petite vie de citrouille.


Aucune citrouille n'a été maltraitée volontairement pendant cette histoire

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